Monique Bretéché, Marie-Lucie Moreau, Anne Rousseau
L’exposition a accueilli 464 visiteurs.
Exposition en nocturne du 18 novembre au 4 décembre 2005.
Le gARage – Château-Gontier
Trois artistes pour ouvrir le lieu :
Trois plasticiennes se reconnaissant dans l’art contemporain exposent ensemble pour la première fois.
Monique Bretéché, Château-Gontier
Touche-à-tout dans le domaine artistique, intervenant aussi bien au théâtre dans le domaine du costume que dans la réalisation de géants lors de manifestations de rue, elle s’est plus particulièrement intéressée ces dernières années à la création de volubiles, mobiles ou stabiles à base de ressorts tapissiers, fils métalliques et éléments colorés divers.
Elle présente pour l’exposition trois colonnes de trois à cinq mètres de haut , dernières expressions à grande échelle des volubiles où elle poursuit ses recherches sur la transparence, la lumière et le mouvement.
Marie-Lucie Moreau , Saint-Herblain
D’abord impliquée dans la peinture , elle reprend ses études d’arts plastiques à Rennes et s’intéresse alors au volume.
Elle présente une série de chaises dont la structure sert de support à des objets reliés entre eux par du fil.
Ce travail est guidé par la couleur. Les objets d’une même couleur se renvoient mutuellement la lumière et accrochent le regard du spectateur. Les mots écrits avec le fil viennent contredire ce que l’on voit. Les symboliques très fortes de certains objets s’atténuent au contact d’un autre très banal. Ils renvoient à l’histoire de chacun.
C’est un travail qui redonne de l’importance au regard, à l’esthétique. Une oeuvre poétique et conviviale.
Anne Rousseau , Château-Gontier
De double formation, arts appliqués et arts plastiques, elle devient architecte d’intérieur puis professeur d’arts plastiques en Mayenne.
Son travail pictural se mêle au savoir-faire féminin, au tissage, à la broderie. Elle fait référence à Pénélope qui inlassablement fait et défait.
Elle présente des petites maisons en plâtre, des peintures et une grande broderie.
Le corps et la mémoire du corps questionnent sans cesse notre présence-abscence.
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