Histoire de conserver en archives, voici les billets du niouseleteureur:
1er septembre 2009
Aïe !
Voilà, dimanche soir, c’était le feu d’artifice de la St-Fiacre. Pour tous les castrogontériens et toutes les malheureuses qui n’ont pas mérité une telle dénomination, c’est le grand plongeon dans le spleen… Au gARage, on dit que ça sent le joint de culasse pas frais et la bielle qui coule… Rhabillés les corps bronzés sur les plages enivrées de sensualité, rangés les barbecues au houblon, terminées les siestes à l’ombre des oliviers sous le soleil toscan. Et revoici le temps des parapluies retournés avenue Carnot, du décompte des camping-cars quai de Lorraine et des joies mornes de la consommation à la Fougetterie: on vous l’a dit, vous y êtes, plus impitoyable que la taxe carbone, plus terrifiante que la grippe A : C’EST LA RENTREE !
Bon.
En même temps, il y a des bons côtés… (qui a dit « faux cul » !?!)
Ainsi dès ce mois de septembre, le gARage
ouvre ses portes pour son Assemblée Générale de l’AGAGG le dimanche 27 à
17h00. C’est ouvert à tous, il suffit juste de cotiser. Précision pour
les jeunes padawans, l’AGAGG, c’est l’Association de Gestion Artistique
du Garage de la Gare qui administre et anime les manifestations
proposées au gARage.
Et puis, pour en revenir au joint de culasse et aux bielles, le gARage
accueillera un spectacle qui lui va bien : le samedi 3 octobre à 20h30,
CréatureS Compagnie présentera OUAGA-PARIS de Hubert Jégat.
Imaginez un Paris-Dakar à l’envers et des
conducteurs-aventuriers venus tout droit de Ouagadougou pour affronter
le bitume européen. C’est l’odyssée que vous propose Créatures cie en
mêlant musique, vidéo et véhicules-jouets construits en matériaux de
récupération.
Créé entièrement en Afrique, le spectacle est conçu
comme un échange entre la France et le Burkina. A travers une fable
attachante, il évoque les préoccupations des jeunes africains qui ont
soif d’une Europe fantasmée, qui les rejette pourtant violemment.
C’est donc à noter dans vos beaux agendas tous neufs…
Ce sera le premier rendez-vous artistique de la saison… ensuite, à la mi-novembre la désormais traditionnelle exposition d’hiver sera 100% Monique Bretéché avec des nouveautés et des pièces non encore présentées au gARage, dans une scénographie originale. Eh oui, tout ça ! (wouah, ben maintenant , elle va flipper la Monique…) Nous vous en reparlerons…
Allez, bon, c’est formidable la rentrée, et puis d’abord j’adore quand la pluie se remet à tomber et… quoi, ? quoi ? je dis n’importe quoi ? Non mais je ne vous permets pas ! Et puis non je suis pas faux-cul ! Je COMMUNIQUE moi, Monsieur, Et toc, Non mais… ah et puis j’oubliais : Toute l’équipe du gARage vous souhaite une BONNE RENTREE !!! Quand même…
Le niouseleteureur.
20 septembre 2009
A y est !
Le tumulte s’estompe. Les cartables ont
pris leurs premières rayures, la pluie s’est invitée, les impôts ont
confirmés que cette année encore – hélas- vous ne paieriez pas l’ISF,
les soirées d’ouvertures ont vu s’engloutir moult canapés, toasts et
vins dans les gosiers moins asséchés que le maïs (car je sais pas si
vous avez remarqué, mais il est jaune cette année…), et le nouveau mètre
étalon pour passer à la télé en compagnie des stars, c’est de faire
moins de 168 cm. Bref, la rentrée : c’est fait !
Ainsi, pour bousculer le train-train
qui va nous amener jusqu’à Noël – prochaine destination temporelle de
prestige qui marquera une pause sociale et économique- et tout ça au
milieu des grippés A et des grippés tout court, les acteurs culturels
ont préparé tout un tas de choses qui éviteront d’assécher les neurones.
Oui, parce que là, pour les gosiers ça va. Les petits fours et le
champ’, on en peut plus… et dire que certains vont nous parler du ventre
toute la saison…
Adonc, le gARage accueille un spectacle qui lui sied parfaitement :
OUAGA-PARIS de Hubert Jégat
par CréatureS Compagnie le samedi 3 octobre à 20h30
Théâtre d’objets et marionnettes
Imaginez un Paris-Dakar à l’envers et des
conducteurs-aventuriers venus tout droit de Ouagadougou pour affronter
le bitume européen. C’est l’odyssée que vous propose CréatureS compagnie
en mêlant musique, vidéo et véhicules-jouets construits en matériaux de
récupération.
Créé entièrement en Afrique, le spectacle est conçu
comme un échange entre la France et le Burkina, entre les comédiens et
les musiciens, entre les manipulateurs et les constructeurs de
marionnettes. A travers une fable attachante, il évoque les
préoccupations des jeunes africains qui ont soif d’une Europe fantasmée,
qui les rejette pourtant violemment.
Pour tous dès 5 ans. Durée 50mn. Entrée 8€, Tarif réduit 6€.
Pensez
à réserver, car le nombre de places est limité, et comme d’hab, il y a
possibilité de se restaurer à l’issue de la représentation, en réservant
impérativement.
Allez, bon, on se retrouve au gARage tout
bientôt pour celles et ceux qui feront le voyage africain, et pour les
autres en novembre pour parler de la prochaine exposition.
D’ici-là, à
vos tubes de paracétamol, à vos pilules, onguents ou vaccins, et pour
les fashion-victims : vos talons plats ou la réduction des fémurs !
18 octobre 2009 OUSSAKAÏ !
D’où on est au gARage,
on est pas bien placé pour voir si la montagne est bellllleuuuu. Et
puis il y a plus de pigeons que d’hirondelles dans le quartier.
Nonobstant, on s’est tous bien rendu compte cette semaine que l’automne
était arrivé. On peut même s’imaginer que l’hiver ne va pas tarder.
Mais
pourquoi ces remarques météorologiques se dira la lectrice. Le lecteur,
lui, n’a pas ces interrogations vu qu’il est encore en train de se
demander ce que la montagne foutait là, d’autant que Jean Ferrat, il
connaît pas parce qu’il n’a jamais été attiré par les belles moustaches.
Bon, ben y prendra en route. Pour répondre à la lectrice donc, c’est
que dans l’atelier du gARage, le chauffage n’est pas de mise. Et c’est donc dans la fraîcheur que Monique , oui, oui, LA Monique Bretéché, met en place la future exposition : La TRACE – c’est le titre.
C’est la première fois qu’elle présente seule ses œuvres au gARage.
Celles-ci ont été présentées à La Flèche, Nantes, Vertou, à Centrale7, à
Pouancé… mais pas encore dans leur berceau. Les visiteurs les
découvriront dans une scénographie appropriée et en nocturne. Plus
qu’une accumulation, il s’agit de retrouver la trace – d’où le
titre pour ceux qui ont du mal à suivre ou qui sont restés scotchés à la
montagne- de cinq ans de travail, et de découvrir son évolution, des
volubiles aux colonnes et du verre aux bouchons…
Le résultat de tout
cela sera visible du 13 novembre au 13 décembre 2009, les vendredis de
18h00 à 20h00, et les samedis et dimanches de 17h00 à 20h00.
Et juste comme ça, entre nous, il y aura des petits gâteaux et des coups à boire au vernissage le samedi 14 novembre à 18h00,
mais bon, le répétez pas trop parce qu’après, bon, on est obligé de
ressortir les vieux gâteaux des boîtes déjà ouvertes à la dernière expo
et alors ils sont mous et cela fait pas terrible, pour pas dire un peu «
cheap » (prononcez tchip sans trop tirer sur le i sinon ça fait mouton,
et on se demande ce qu’il fait là, quoique à la montagne, il y en a
aussi…).
En
parlant d’agapes, nous étions une quarantaine à manger africain le 3
octobre après le spectacle de CréatureS compagnie OUAGA-PARIS. Une belle
soirée, en famille pour certains, qui nous encourage dans notre voie :
être un pont entre une culture d’éducation populaire™ et une
culture plus institutionnelle. Pour cela il importe de garder notre
indépendance et notre liberté en restant en marge des financements
habituels. Comme le faisait remarquer Maître Poppy pendant la soirée : «
En fait, c’est un lieu comme qui dirait alternatif, ici. ». Ben ouais.
Allez camarades, encore un effort et on sera définitivement des
rebelles!
Après cette profession de foi vibrante qui j’en suis sûr a
mis la larme à l’oeil aux plus endurcis, un petit clin – d’œil aussi –
aux racines du gARage :
(Spécieul sank tou Patrick)
Enfin,
nous terminerons sur une note littéraire. Le poète dit qu’aux âmes bien
nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. Il dit vrai le
poète.
Ainsi au gARage
donnons-nous l’exemple : Pierre, ci-devant fils de gARagistes, 21 ans,
déjà détenteur d’un BAC+3, élu délégué de classe, vient d’être désigné
pour prendre la direction de l’Etablissement de la Fougetterie,
plate-forme commerciale leader du Haut-Anjou.
Y’avait plus de beurre dans le frigo.
Le niouseleteureur.
Billet du 11 novembre.
SOUVENIRS, SOUVENIRS.
Voilà.
Novembre et ses paillettes, sa joie de vivre, son ciel éclatant, ses
manifestations pleines d’éclat: la Toussaint, la commémoration de
l’Armistice, la chute du Mur. Que du fun , du sexy, du glamour !
Ce qui n’exclut pas une part d’introspection, si, si…
Hep
là-bas, j’en vois qui ricanent au fond…Ceux-là n’ont rien compris !
Eh, oui ! Novembre, c’est le moment de se pencher sur les vraies valeurs
: le sens de la vie, l’identité nationale, le cours du dollar, tout ça
quoi… forcément la réflexion exige un minimum d’expérience pour qu’elle
soit efficace. Une sorte de retour sur investissement quoi…
Au gARage,
on appelle ça la visite des 50 000… on fait un bilan, les niveaux, les
pressions, on passe un coup de polish et surtout on vérifie les
courroies. Très important les courroies. A retendre quand il faut. Bref,
Novembre c’est les FONDAMENTAUX ! Et ça aide ! Sinon entre la
grisaille, le plus savoir si on était à Berlin ou à Paris et quand,
l’EPR qui retarde, le RER qui vient pas, le téléphone qui marche pas, la
télé qui marche, et le « avec tout ça les nouilles sont froides , et
j’aime pas les nouilles froides » autant se flinguer !
(Musique fluide et apaisante, style bossa-nova)
Heureusement le gARage est là pour vous sauver ! Oui, pour vous, le gARage a préparé un élixir de jouvence, une lotion apaisante, une crème spirituelle (!!?).
En se re-penchant sur son histoire, sur ses valeurs, le gARage,
et surtout Monique Bretéché, ont trouvé une trace des faits artistiques
donnés depuis quatre ans. Nous vous les proposons avec cette nouvelle
exposition.
Alors bon, bien qu’elle vive au gARage
et que ce soit aussi son atelier depuis déjà cinq ans, c’est la
première fois que Monique y présente seule ses œuvres. Celles-ci ont
toutes été réalisées au gARage,
mais de nombreuses ont été présentées à La Flèche, Nantes, Vertou, à
Centrale7, à Pouancé… mais pas encore dans leur berceau. Les visiteurs
les découvriront dans une scénographie appropriée et en nocturne.
Plus
qu’une accumulation, il s’agit de retrouver la trace (*) de cinq ans de
travail, et de découvrir son évolution, des volubiles aux colonnes et
du verre aux bouchons…
Comme
pour notre dernière exposition d’hiver en 2008 mais à un degré moindre,
le visiteur est à nouveau invité à s’immiscer dans l’œuvre et à y
laisser, lui aussi, sa trace.(**)
Le
vernissage aura lieu le samedi 14 novembre à 18h00, mais bon, par
rapport à la dernière niouseletter, on a mangé les vieux gateaux et
donc, vous aurez des neufs, donc pas mous. C’est appréciable. Et puis il
y aura aussi un coup à boire et donc il faudra consommer avec
modération et que même il faut manger équilibré pour pas être trop gros.
A part ça l’entrée est libre. Et c’est ouvert du 13 novembre au 13
décembre 2009, les vendredis de 18h00 à 20h00 et les samedis et
dimanches de 17h00 à 20h00.
(Fin de la musique)
Voilà, nous vous attendons donc nombreux au 14 avenue de la gare ces prochains week-ends. Et nous vous inviterons à un geste artistique simple, certes, mais bon, ça fait du bien !
Le niouseltereur
PS : Pierre, fils de gARagiste a dû renoncer à la Fougetterie : il se serait appelé Jean S., c’aurait pas été pire…
* D’où le titre.
** Ben, pareil.
Billet du 20 décembre.
Ça sent l’sapin …
D’abord parce que l’exposition La Trace est officiellement terminée au gARage. Toutefois elle reste visitable jusqu’à fin janvier sur rendez-vous et un projet est en cours d’élaboration avec une performance dansée. On vous tiendra au courant si cela se concrétise… A ce jour, plus de 470 visiteurs sont venus découvrir les œuvres oniriques et inspirées de Monique Bretéché. Qu’elles et ils soient remercié(e)s de leur passage.
Nombre d’entre vous ont vu le reportage sur le vernissage. Pour les autres, c’est ici. Mais bon, vous regarderez après parce que ce n’est pas poli d’arrêter une lecture alors que le rédacteur sue sang et eau pour faire des liaisons intéressantes, et… et voilà, avec tout ça, j’ai perdu le fil. C’est malin. Bon alors… Ah, oui, les œuvres oniriques avec les ressorts, les bouchons et les bouts de verres… Oui, et bien apparemment cela a inspiré les visiteurs qui ont laissé leur trace au sol. C’est en général bref et précis, mais aussi plein de poésie. En tout cas de la matière pour une utilisation artistique ultérieure.
Ensuite, la référence au conifère du début, c’est bien sûr Noël. Aaaaah Noël… cette grande fête de l’euthanasie en masse des dindes (nous parlons bien évidemment ici de volatiles…) et de la surconsommation énergétique. Noël et ses conventions solennelles : « Entre ici, Père Noël, toi et ton cortège de Barbie® et Playmobil™ … et fais gaffe de pas te brûler en descendant, on vient de remettre une bûche ! » Bref, la lectrice aura compris que le rédacteur n’est pas spécialement un fan de la période. Pour ne pas dire que Noël, cela lui f… les boules ! (Ah, ça y est, le lecteur a compris aussi). Faudra consulter un jour.
En attendant, cette année pas de vitrine sulfureuse au gARage. Pas de Santa’s girl dénudée ou de vente de traîneau hybride : que voulez-vous c’est la crise ! Enfin, comme au gARage,
on aime bien les idées nouvelles et comme on n’est pas du genre à faire
dans le bon sentiment ostentatoire, ce qui suit est déconseillé aux
moins de 10 ans, voire aux âmes sensibles. Alors voilà, nous sommes en
pleine période de bonhommes rouges partout (sur les fenêtres, les toits,
en vitrine…encore que nous ayons l’impression d’une baisse des
effectifs par rapport à ces dernières années, il y en a toujours autant
que de lapins sur les voies du chemin de fer ou au Camping du Parc), il
faut faire quelque chose: Noël ne pourrait-il pas aussi devenir
l’occasion d’une nouvelle discipline cynégétique ?
Amusons-nous. Traquons-les, débusquons-les et pour trois PèreNoël® abattus, le gARage
vous offre un volubile miniature (Signé MB !). C’est pas beau ça ?
Bien plus fun et économique que les ramener tous en charter au pôle nord
(ben oui, sont pas citoyens européens…) Il faudra en parler au
ministre, sa crise d’identité passée…
Allez, on se retrouve après les fêtes . On vous souhaite quand même un joyeux Noël et tant qu’on y est une excellente année 2010
! Amusez-vous en paix, n’abusez pas des doubitchous et, tenez, pour
faire classe, accrochez donc le volubile miniature que vous avez gagné
en écrasant un troupeau de rennes au rétroviseur intérieur de votre
voiture.
Au moins, ça sentira pas le sapin.
Le niouseletereur
.
oups… pas pu m’empécher.