Billet du 11/10/2019
Sic transit gloria mundi…
Aujourd’hui Alexeï Leonov est redevenu un enfant des étoiles. Leonov, rappelons-le, a été le premier homme à sortir dans l’espace, c’est-à-dire à l’extérieur d’un vaisseau spatial. Un peu comme un gars en slip au Pôle Nord. Fallait oser.
Plus tard, il fut celui, côté soviétique, qui commanda les missions conjointes avec la NASA, aboutissant in-fine au programme ISS, la station spatiale internationale…( Là, c’est plutôt le gars qui aurait été en smoking avec des Ferrero Rocher™ vu qu’il est un peu comme un ambassadeur, quoi) A elle seule, cette bicoque – l’ISS- qui se balade à 400 km au-dessus de nos têtes est un condensé d’humanité (non pas que toutes les nations et ethnies y soient représentées, faut quand même pas exagérer : seules celles qui pensent avoir les plus grosses… puissances, y sont invitées) sur les plans politiques et comportementaux. On est ainsi partenaires, amis, dans l’espace. Alors que sur terre on se marrave grave la gueule pour reprendre une expression populaire en vogue.
Rêvons un peu : envoyons Trump, Poutine, Xi, notre sémillant Macron et quelques autres sur orbite dans le palace spatial avec la promesse de leur retour à la condition sine qua non d’un monde dans lequel les taux d’actions de coopération et de concurrence seraient inversés par rapport à ce qu’ils sont actuellement… Ouais, ouais, ouais…
Revenons sur terre. Nous sommes en 2019 et l’esprit de « 2001 » de Clarke et Kubrick est encore loin, je sais. On peine déjà à distinguer l’évolution positive du cerveau et de la pensée chez certains polémistes, alors vous pensez, pour ce qui est de l’Espèce Humaine…
Pour revenir à notre sujet spatial, la notion d’ascension et de chute est, il est vrai, bien précaire dans l’espace, en apesanteur. L’un peut être l’autre en fonction de son activité ou du point de vue d’un tiers… On peut aussi se croire en suspension.
Comme les silhouettes géantes imprégnées sur les longs pans de tissu qui habitent l’atelier du gARage.
Ce sont bien sûr les œuvres de Benoît GILLET, regroupées dans une installation judicieusement appelée « Le Suspens ». L’artiste nous propose neuf personnages, neuf corps dont on ne sait s’ils souffrent ou sont en extase, s’ils chutent ou s’ils s’élèvent, en un ballet aérien et silencieux.
Des dessins inscrits dans la légèreté du matériau avec la puissance d’une peinture urbaine.
Une exposition à découvrir en diurne et/ou en nocturne en éclairage naturel et/ou artificiel.
Ouvert les samedis et dimanches de 15h00 à 19h00 du 19 octobre au 17 novembre.
Vernissage le samedi 19 octobre à 18h00.
Entrée libre, cochon en sortie.
Qu’en est-il de nos amis, pendant ce temps-là ?
En échauffement pour notre vernissage, il y aura la veille celui de la nouvelle exposition chez ART Inside, qui accueillent deux artistes textile : Louise LIMONTAS et Constance BOULAY.
Des infos ici : www.artinside.fr
Vernissage donc le vendredi 18 octobre de 17 à 20 h au 13, place Paul Doumer à Château Gontier. Exposition visible le jeudi et le samedi matin de 10h à midi et du mercredi au samedi l’après-midi jusqu’à 19h, et ce jusqu’au 16 novembre. Il y a donc possibilité de voir les deux expos le samedi si vous venez de pas tout près…
Et même une troisième puisque Dominique Blais présente sa « Messe grise » jusqu’au 10 novembre, du mercredi au dimanche de 14h à 19h en la Chapelle du Genêteil.
Des infos là : https://www.le-carre.org/spectacle/dominique-blais-2/
Enfin notre camarade Jamel ZEDDAM, que nous avons déjà reçu dans « L’Art dans les Jardins » propose de nous emmener « A la recherche d’Animaux Presque-Historiques »
« Gamin, pendant les récrés, je modelais des animaux avec le papier d’emballage des bonbons et je m’amusais à croire qu’ils existaient.
Aujourd’hui, je persiste à croire qu’ils ont bien existé, suis-je le seul à m’en souvenir…? »
C’est à Laval, à l’Espace Scomam, 19 rue Léo Lagrange les mercredis samedis et dimanches de 14h à 18h du 9 au 30 novembre. Vernissage vendredi 8 novembre à 18h00.
Si vous vous sentez l’âme conjointe d’un Yves Coppens et d’un Indiana Jones, c’est pour vous !
A part ça, au jeu du bilan lors de notre dernière A.G., nous avons constaté que la saison passée, nous avions reçus 3105 spectateurs ou visiteurs dont 1700 pour l’Art dans les jardins #7. Ce qui après le succès de « Morceaux de Vie » porte le total de nos visiteurs et spectateurs à 27032 depuis novembre 2005. Merci de votre confiance !
Enfin, notre vidéo habituelle.
Qui nous montre que les fake news ne datent pas d’aujourd’hui. Il faut cliquer sur l’image !
A bientôt au gARage !
Le niouseletereur
Billet du 11/09/2019
O tempora, o mores !
Les philosophes ne sont pas toujours là où l’on croit… On les pense travaillant à leur bureau, le regard vague porté au loin sur la mer qui s’acharne à s’écraser contre les rochers en contrebas de la villa, ou bien encore en bas d’un amphi face à une horde d’étudiants plus occupés à lorgner l’anatomie de leurs camarades qu’à réfléchir aux analyses de Kant… Et, surprise, on les retrouve finalement au stade élaborant une hiérarchie discriminative de l’insulte et de l’invective. Ou bien refusant cette classification. C’est ainsi que les footeux ont la charge sociétale de séparer le bon grain de l’ivraie, de décréter si gros pédé ou sale gouine sont plus supportables que sale Arabe ou grosse guenon… Le Parc des Princes, antichambre ou même remplaçant du Palais Bourbon, ou encore le Vélodrome ersatz de la Sorbonne, je n’y avais pas pensé, je l’avoue…
Maintenant, si Didier Deschamps remplace Bernard-Henry Lévy, c’est un moindre mal. Mais un échange d’Edgard Morin par Franck Ribéry, ça risque d’être plus douloureux, et pour le moins dommageable…
Heureusement, on a Marlène Schiappa : on est sauvé ! Si tout cela devait terminer en pugilat sanglant, on pourra toujours panser nos plaies aux Urgences… Oups ! J’ai dit une bêtise ?
Bref les temps changent… quelquefois lentement. Mais durablement ! Vous pourrez vous en rendre compte lors de notre prochain rendez-vous au gARage !
C’est un autre philosophe qui sera là. Un du coin, avec des bottes et une casquette… enfin c’est une image.
Jérôme Rousselet, comédien biernéen nous fait le plaisir de présenter
MORCEAUX DE VIE
« Morceaux de vie » ou monceaux de vie ! C’est selon, c’est à l’envie. Des envies d’ailleurs quand on est enraciné plus ou moins profondément dans la terre de ses ancêtres. Depuis des siècles, paysan de père en fils. Depuis des siècles Mayennais de père en fils.
Bref c’est du lourd et du costaud au niveau identitaire. Quand on ajoute à cela une ferme familiale occupée depuis 1802 par mon frère, père, arrière et arrière…un vrai inventaire.
Alors comment se fait-il que moi, Jérôme Rousselet, j’ai fini par tomber dans le spectacle ? Que s’est-il passé ? Tout ça je vais vous le raconter. Pas ma vie intime quand même ! Ce n’est pas mon genre. Par contre je vais vous balancer quelques morceaux…de vie…et d’autres choses…en prose…sans pause. Et tout ça avec humour, tendresse et férocité. »
Des extraits du spectacle ici : https://www.youtube.com/embed/ICXvX3NtI3I
C’est vendredi 27 septembre à 20h30
Entrée 8€, tarif réduit 6€. Tout public. Durée 1h20
Vous pouvez réserver à cette adresse : contact@garagedelagare.info ou au 02 43 70 39 00
Possibilité de se restaurer sur place à l’issue du spectacle avec le comédien : réservation impérative, place limitées.
Jérôme Rousselet, comédien d’origine paysanne nous parle de lui, de ses racines, nous parle d’envie, de destin. Paysan de père en fils depuis plusieurs générations dans une ferme de Mayenne, tout le destinait à reprendre la ferme familiale. Et pourtant…
Entre conte et one man show, ce spectacle nous raconte bien plus que le destin d’un homme. Sous une note très humoristique, il dépeint le milieu rural, l’évolution de ce monde paysan qui subit plus qu’il ne choisit.
Témoin d’un milieu rural en pleine mutation, ce personnage sur scène, révolté et tendre, allie subtilement humour et gravité.
Ensuite vous aurez la possibilité d’assister à la très solennelle Assemblée générale de l’AGAGG, Association de Gestion Artistique du Garage de la Gare, avec au programme:
– Le truculent rapport moral présenté par la Présidente
– L’excitant rapport financier présenté par la Trésorière
– La très disputée élection du bureau, version moderne des jeux du cirque
– La présentation transcendantale des projets.
– Et les immanquables questions diverses.
Tout le monde est convié, même toi ami(e) lecteur(trice)! Oui. Cependant pour voter il faut s’acquitter de sa cotisation de 20€, mais il y a un coup à boire à l’issue de la réunion ! Prévenez quand même que l’on commande ce qu’il faut…
C’est le dimanche 29 septembre à 17h00, au gARage.
Et puis viendra le temps de l’exposition en nocturne annuelle
Nous recevons les œuvres de BENOIT GILET, artiste nantais que nous avions rencontré l’an dernier sur le circuit d’Art & Chapelles.
Il propose des œuvres qui rompent avec le caractère intimiste du dessin traditionnel, pour s’inscrire dans l’espace avec la puissance d’une peinture urbaine. On y reviendra…
Exposition en nocturne du 19 octobre au 17 novembre
Ouvert les samedis et dimanches de 15h00 à 19h00
Ailleurs, signalons la nouvelle exposition au Centre d’Art Contemporain d’Intérêt National.
Il s’agit d’œuvres de DOMINIQUE BLAIS
Vous pourrez les admirer du 14 septembre 2019 au 10 novembre 2019
Exposition ouverte du mercredi au dimanche de 14h à 19h à la Chapelle du Genêteil, Château-Gontier sur Mayenne.
Des infos ICI.
Autrement, il vous reste jusqu’au 12 octobre pour admirer les céramiques, peintures et aquarelles de Bénédicte BEAUNE et Alexis HORELLOU à la galerie ARTinside, place Paul Doumer à Château-Gontier sur Mayenne.
Enfin, Monique Bretéché expose à partir du 21 septembre et jusqu’au 20 octobre à BRESSUIRE, à la chapelle St-Cyprien.
Elle y montre les Sept colonnes d’une vie, les Ages de la vie et une nouveauté : les 4 éléments… L’ensemble se nomme En Vie !
Exposition ouverte les week-ends de 14h30 et 18h30. Covoiturage possible, s’adresser au gARage.
Ce même jour, il y a 18 ans, nous étions presque tous scotchés devant nos téléviseurs qui nous livraient les images incroyables, bouleversantes et choquantes d’avions employés comme missiles…
On ne peut pas s’habituer à ce genre d’images, ni à l’horreur…
Mais il est permis de rire, histoire de repousser les démons.
Et c’est pour cela que l’on finit avec la vidéo habituelle. Comme d’hab : il faut cliquer sur l’image !
A bientôt au gARage !
Billet du 28/05/2019
Alea jacta est
Alors voilà ça y est, on a voté. Ou pas. Ou peut-être bien que oui et même que si on monte un peu vers l’Orne ce sera peut-être bien que non…
Bon. Quoi qu’il en soit, c’est pas Bruxelles qui nous rendra les 90 km/h. Paris non plus. Laval peut être, pour arriver à cette situation ubuesque: on risque d’avoir le droit de rouler à 90 entre Craon et Sablé mais rester à 80 entre Laval et Le Lion parce que la N162, Nationale donc elle, ne dépend pas du bon vouloir du Conseil Départemental mais de celui de l’Etat.
C’est quand même curieux chez nos ténors politiques ce besoin de se discréditer. Il y a chez certains une forme d’inconséquence qui ne sied guère à des personnes qui souhaitent exercer le pouvoir. C’est gênant.
Bien sûr ce n’est pas le cas de tout le monde. Tout le personnel politique ne se croit pas un personnage de « Rome », « The West Wing » ou « Game Of Thrones ».
C’est plutôt une minorité qui tire vers le bas. Ainsi pour des Benoît (c’est un exemple mais les prénoms n’ont pas été changé) qui tirent des conclusions de leur score, des Laurent, eux se fichent pas mal de l’avis de leurs camarades qui les exhortent à aller prendre des vacances.
Loin.
Non, encore plus finalement.
Oui par là-bas c’est pas mal…
Bon. Où tout cela nous mène-t-il à part tapoter sur le clavier pour ne rien écrire? Car nous avons déjà abordé plusieurs sujets, comme nous avons plusieurs propositions à vous faire!
Hé oui, si la saison se termine bientôt au gARage, les expositions et autres manifestations battent leur plein ces prochaines semaines.
Bon, personnellement je suis au milieu de la Sainte Période. Celle ou l’odeur de la gomme chaude se mélange à celle de l’huile brûlante et des vapeurs d’essence dans le bruit des échappements qui pétaradent et des disques de freins portés au rouge.
Oui, Monaco nous a livré un beau Grand-Prix tandis qu’Indianapolis nous a offert des émotions presqu’insoutenables avant la victoire de Simon Pagenaud. Et dès ce dimanche c’est la grande quinzaine des 24 Heures du Mans qui commence et son lot d’émotions, de sons et d’images que l’on attend ensuite pendant 50 semaines…
Je sais, pour la plupart vous ne pouvez pas comprendre…
Retour donc à notre actualité culturelle et celle de quelques-uns de nos petits camarades.
Et on commence par l’exposition 16 PREMIERS ROMANS, 27 ARTISTES qui a débuté le week-end dernier et a déjà reçu plus de 100 visiteurs.
C’est la troisième année consécutive que nous recevons au gARage cette proposition initiée par Lecture en Tête, l’association organisatrice du Festival du Premier Roman, organisé à Laval du 2 au 5 mai derniers.
Le principe est simple : chaque artiste choisit et lit l’un des seize romans de la sélection du festival et s’en inspire pour en faire une interprétation plastique.
On trouve des sculptures, des tableaux, des photos…
Avec Pascale Antoine, Monique Bothé, Marcel Boulvrais, Monique Bretéché, Christophe Carrel, Jean-Louis Cerisier, Jean-Jacques Cousquer, Stéphane Dardenne, Marie-Christine Degand, Noël Denieul, Catherine Dubois-Baulain, Fabby, Boris Garanger, Alain Goisbault, Sandrine Grimaud, Gilles Guerrier, Leb, André Lemaître, Dominique Lemercier, Robert Lerivrain, Fabrice Milleville, Jean-Paul Minster, Marie Perrier-Penloup, Denis Prieur, Nadine Ruche, Maryvonne Schiltz, et Daniel Thirault
L’exposition est encore ouverte ce week-end : 1er et 2 juin de 15h00 à 19h00
Entrée libre . A noter qu’un catalogue est en vente (5€)
Ensuite, nous vous invitons à aller vous promener du côté de Meslay-du-Maine pour une flânerie au Château des Arcis et une exposition ouverte tous les jours du 14 juin au 14 juillet avec ces six artistes: Monique Bretéché, Fabby, Alain Goisbault, Gilles Guerrier, Leb, et Jamel Zeddam.
Exposition finement appelée ART’SIX et présentée dans le cadre de l’opération Parcs et Jardins en Pays de la Loire. Les oeuvres seront disposées aussi bien dans les dépendances que dans le parc.
Une agréable visite que l’on vous recommande.
Renseignements sur: http://www.chateaudesarcis.com/
Dans le même temps et avec – aussi- bon nombre des mêmes artistes, le désormais incontournable rendez-vous des Soudeurs dans la nuit.
53 artistes répartis en dix-neuf équipes vont créer en l’espace d’un week-end, chacune une œuvre comportant au moins un panneau de signalisation routière.
Alors, ça soude, ça ébarbe, ça tronçonne, ça meule et ça fait des étincelles!
Allumez le feu !
C’est à Changé (sur Mayenne) les 15 et 16 juin au Parc des Ondines et c’est gratuit.
Samedi de 14h00 à 2h00 du matin, dimanche de 10h00 à 15h00, puis à 16h00 : vente aux enchères au profit d’associations de donneurs de sang.
Pour celles et ceux qui ont loupé la conférence « D’Imola à Imola – Mon histoire d’une rivalité « , nous ferons une séance de rattrapage fin juin: inscrivez-vous en envoyant un courriel à contact@garagedelagare.info
À la charnière des années 80 et 90, le duel Prost / Senna a largement dépassé en notoriété le cercle des amateurs de Formule 1.
Nous finirons la saison avec le Kino Kabaret de ChatoKino du 4 au 7 juillet.
40 réalisateurs, comédiens, preneurs de sons, cadreurs, monteurs et autant au féminin produiront des court-métrages avant la projection au Rex le dimanche soir.
Le gARage reste le camp de base de la manifestation.
Nous commencerons la saison prochaine par un rendez-vous avec une vraie star locale: Jérôme ROUSSELET nous présentera MORCEAUX DE VIE , grande fresque familiale proto-autobiographique. Ce sera le vendredi 27 septembre 2019.
Et on finit avec la vidéo habituelle : Et comme d’hab : il faut cliquer sur l’image !
A bientôt au gARage !
Le niouseletereur
Drame au gARage !
Billet du 24/04/2019
Dura barbecue, sed ignis
Alors que le soleil dardait ses rayons printaniers, que le rouge-gorge chantait dans l’arbre et l’abeille butinait déjà les fleurs du jardin… Qu’enfin la Nature livrait son opéra aux yeux toujours ébahis des jardiniers urbains et qu’il semblait que la Vie toute entière était Paradis elle-même, un sourd démon sans doute fanatique des hivers glauques que l’on nous promet arrivant et radical, ce diable donc se cachait… dans une saucisse.
Car la scène est dans le jardin du gARage. Alors qu’une pause apéritive bat son plein, une grille sous laquelle rougeoient des charbons s’apprête à recevoir des mets qui racontent le bonheur de ripailler dehors lorsqu’il fait beau et que l’on peut sans souci exhaler des odeurs de cuisson dans tout le quartier puisque le vent est à l’Ouest.. Une saucisse donc. Une bien paisible de Toulouse mais qu’un palais assassin voulait relever d’un Armagnac au prétexte d’un voisinage culinaire… Après tout on fait bien des bananes flambées s’encervellat le medium malfaisant.
Savait-il ce palais, se souciait-elle cette main qui tenait la bouteille, du foyer du barbecue qui rougissait déjà la saucisse ?
Aussitôt le liquide versé sur la viande capotée, une flamme monte, vertigineuse et brutale. Elle impressionne tant le chat que celui-ci, dans un accès de terreur se rue sur le dos du pyromane. Lequel, voulant se soustraire aux griffes du félin qui laboure son dos donne un malencontreux coup de pied dans le foyer incandescent… celui-ci, projeté tel un boulet de Poudlard trouve un refuge éphémère dans la cabane à bois qui, saisie sans doute dans la torpeur méridionale, s’enflamme instantanément…
Il faudra le tuyau du jardin et même la réserve d’eau pluviale pour venir à bout du dragon…
Pour les gens du quartier, en pleurs, c’est la consternation !
Pour les gARagistes, la malédiction.
Car la cabane à bois, avec son toit en tôles de plexi de la fin du XXième, ses montants en bois traité de l’ère Bricomarché, c’était comme une petite chapelle… c’est là qu’en plus du bois on laissait les sacs jaunes avant leur mise sur le trottoir bihebdomadaire.. on envisageait même d’en faire un gite pour les mal-logés… Quel malheur ! Nous n’osons même pas montrer les images afin de ne pas accabler les plus sensibles de nos lecteurs.
On prévoit généralement 10 jours de travaux – discontinus- pour reconstruire ce type de monument, mais grâce à la ferveur de chacun nous savons, nous pouvons, nous devons la reconstruire en 5 jours ! A l’identique ! Avec votre générosité !
Mais pour cela, bien-sûr il nous faut le nerf de la guerre…Nous savons que toi lectrice, et toi z’aussi lecteur tu n’es pas insensible
Envoie tes dons directement au gARage ou plus simple, donne le numéro de ta carte bleue ou fais un don sur ce compte : CH78005540A1024502601
Tu en seras remercié et tu pourras, un jour, venir te reposer au jardin du gARage.
Et pourquoi pas dès le 4 ou le 5 mai ?
Oui car si le week-end prochain s’annonce moche, le suivant sera ensoleillé !
Forcément : c’est l’Art dans les jardins #7
Cette année nous recevons 14 artistes sélectionnés à la suite d’un appel à projet national.
Vous pourrez admirer le travail de Sophie Bouchet, Jacques Bouguier, Pauline Bourguignon, Didier Chipan, Marion Cicéron, Christophe Forget, Damien Laurent, Elsa Lecomte, Anne Levillain, Catherine Libmann, Made, Simon Pavec, Qiang Ma, et Karen Raccah.
Les oeuvres des adolescents du Service Jeunesse de la ville de Château-Gontier sur Mayenne occupent également un des 11 jardins. Ceux-ci sont disséminés dans 3 quartiers de la ville, reliés par des navettes en calèche.
Notez aussi la première édition d’un Off autour de la gare, une exposition de photos de Jean-Claude Congnard dans l’atelier du gARage, et un spectacle lors du vernissage le samedi à 19h30 présenté par le Rideau Attelé, alias Pierrot des Roulottes et son Juke-Box Vivant.
Et l’association RE-gare vous proposera des rafraîchissements face au gARage.
Cette rencontre ponctuelle, simple et conviviale se déroulera le samedi 4 et le dimanche 5 mai, de 14 heures à 19 heures dans la ville de Château-Gontier sur Mayenne.
Alors n’hésitez pas à découvrir les œuvres et les jardins en famille ou entre amis…
Vous pourrez trouver les parcours de visite libre au gARage, dans les jardins, ainsi qu’à l’office du tourisme et aussi télécharger le programme ICI
Ensuite,
eh bien nous retrouverons les œuvres des 27 artistes mayennais
inspirées par les 16 romans de la sélection 27iéme Festival du Premier
Roman et des Littératures Contemporaines de Laval.
Ce sera au gARage les 25 et 26 mai et 1er et 2 juin.
Voilà, bon visiblement mon histoire d’incendie de barbecue n’a pas trop fonctionnée : pas de montagne de dons.
Y en a que pour les riches !
Et on finit avec la vidéo habituelle : Et comme d’hab : il faut cliquer sur l’image !
A bientôt au gARage !
Le niouseletereur
Alors, 2019…
Billet du 06/01/2019
Annus mirabilis ?
En cette première semaine de l’année, rien de tel que de bonnes balades en ville histoire de brûler le trop plein de calories accumulées pendant les fêtes.
En
fin de journée, entre chien et loup, les rues prennent d’autres
teintes, nous invitant dans l’univers de films très différents. Hé oui,
Château-Gontier-Sur-Mayenne, c’est Cinécittà, Hollywood… avec des points
de vue -presque- dignes de John Ford : de la Place Saint-Just, le
Faubourg se dévoile sans pudeur ; au pied du pylône de la TSF à Miliana
on a l’impression que les lumières de la ville s’étendent sur des
kilomètres, et une fois rendu sur le parking du temple de la
consommation, entre le magasin de sport et celui de fringues, là c’est
carrément Los Angeles que l’on découvre depuis Mulholland Drive…
Bon j’exagère un peu mais, à défaut d’avoir une équipe de foot en 32ème de la Coupe on peut se dire que dans cette petite communauté, comme dans bien des endroits dans le monde, il est permis de rêver à un monde de paix, d’humanité et de progrès. Je vous assure, tout cela n’est pas incompatible.
Alors sortez, mettez le nez dehors, marchez seul comme le poète le plus aimé de nos compatriotes, et laisser faire l’imagination… Voilà c’était mon petit conseil pour débuter 2019.
Avec tout ça j’allais oublié de vous souhaiter, au nom de tous les gARagistes, une excellente année toute en couleur(s).
Avant d’attaquer le programme à venir du gARage, petit retour sur l’exposition de Monique Bretéché : C’est véritablement utile puisque c’est joli… qui nous a donné de belles satisfactions avec un nombre record de visiteurs – 1115, des retours vraiment élogieux et même un cochon jamais aussi grassement nourri : merci de votre générosité…
Premier rendez-vous 2019, c’est dans quelques jours avec
LA LISTE
C’est samedi 12 janvier à 20h30 et il nous reste encore quelques places…
Il s’agit d’un solo immersif écrit par Jennifer Tremblay et interprété par Alice MAY de la compagnie angevine Plateau K.
Nous sommes invités au témoignage d’une femme d’aujourd’hui soumise au diktat de la perfection, surmenée jusqu’à l’épuisement, jusqu’au point de non-retour.
Un spectacle intimiste dont l’esthétique dépouillée se prêtera parfaitement à l’accueil du gARage.
Un moment fort et puissant. Un extrait à voir ici:https://vimeo.com/264445995
Samedi 12 janvier à 20h30 . Entrée 8€, tarif réduit 6€. Tout public à partir de 14 ans
Vous pouvez réserver à cette adresse : contact@garagedelagare.info ou au 02 43 70 39 00
Les prochains rendez-vous au gARAge :
Les vendredi 1er et samedi 2 février : Le petit cinéma de Bernard Magnet : projection de ses derniers films… Vous pouvez réserver dès maintenant.
Mardi 12 Mars : Conférence sur le Duel Prost-Senna : D’Imola à Imola : mon histoire d’une rivalité. Par Jacques MORIN. Dans le cadre de Circonférences – Organisation Le Carré. Plus ici.
Samedi 30 Mars : OULIPO SHOW du théâtre à l’humour loufoque et décalé avec la troupe Boreale’s de Chartres de Bretagne. 7 comédiens offrent au public une plongée dans l’univers de l’OULIPO et ses auteurs (Georges Perec, Raymond Queneau,…)
Et puis bien sûr, l’ART DANS LES JARDINS #7 se déroulera les 4 et 5 mai. A cette occasion, nous mettons en place un OFF pour les artistes qui souhaitent se produire dans le cadre de notre biennale. Ne pas hésiter à nous contacter.
A part ça, à Laval, le samedi 19 janvier, une rencontre de théâtre amateur, dans le cadre de la sélection régionale Théatram avec 3 spectacles :
14h30 : Au suivant ! de Sylvain Levey par Les Amateurs du Gestuaire de St-Herblain
17h30 : Arsène et Coquelicots de Sylvain Levey (aussi !) par la Cie LéZ’Arts de Geneston
20h30 : Un Bourgeois Gentilhomme d’après Molière par la Toc Toc Toc Compagnie du Mans.
Une rencontre similaire à celle organisée l’an dernier au Rex…
Restauration sur place. C’est à l’Avant-Scène, Allée du Vieux St-Louis à Laval et organisé par l’Association Jean Macé.
Un moment festif et convivial.
D’autre infos ici : https://tram303blog.wordpress.com/2019/01/05/theatram-ca-continue/
Et on finit avec la vidéo Back in Time habituelle : remarquez que dans la chanson, le monsieur dit : « Merde, que ma ville est belle… » . Sans chauvinisme aucun 😉
Et comme d’hab : il faut cliquer sur l’image !
A bientôt au gARage !
Le niouseletereur